Expertiser

La notion d’expertise recouvre deux démarches connexes que l’on confond trop souvent.

L’expert procède dans un premier temps à la description de l’œuvre d’art, ce qui l’oblige à se poser la question de son authentification, voire de son attribution. Dans un second temps, lorsqu’il aura procédé à ces vérifications, il avancera une évaluation.

La première opération nécessite la connaissance de l’histoire de l’art, la seconde celle du marché de l’art. C’est la raison pour laquelle l’expert doit être rompu aux mécanismes de ce marché et posséder une capacité d’analyse qui lui permettra de décoder les résultats disponibles sur l’internet. Dans le domaine du marché de l’art, prendre pour argent comptant l’information disponible facilement, même si celle-ci est payante, est la meilleure façon d’évaluer trop bon marché et d’être par conséquent perdant en cas de vente, voire de surévaluer, ce qui a les même conséquences, puisque vous ne parviendrez pas à réaliser la transaction, ce qui était votre objectif.

Cela étant, même s’il est a priori mieux placé que son client pour évaluer une œuvre, l’expert se doit d’être modeste. Celui qui se croit compétent en toutes matières est plus que certainement incompétent dans chacune d’entre elles. Comment raisonnablement imaginer que l’on puisse dominer des spécialités aussi différentes que les tableaux de maîtres, l’argenterie, les tapis et le mobilier ancien ? Telle est du moins notre philosophie de l’expertise

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